Comment travailler en hauteur en toute sécurité ?
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Deuxième cause d’accidents mortels liés au travail, les chutes de hauteur font l’objet d’une réglementation stricte — tant sur les plateformes individuelles que sur les échafaudages. Aux gardes corps et filets anti-chutes — Équipements de Protection Collective (EPC) — s’ajoutent des EPI (Équipements de Protection Individuelle), dont le port sert à limiter ce fléau professionnel. Passage en revue des solutions et des exigences de sécurité à satisfaire, pour travailler en toute sécurité sur un toit…
La sécurité des plateformes individuelles
Pour garantir la sécurité des travailleurs, conformément aux préconisations décrites dans les articles L.4121-1 à 5 et R.233-13 du Code du travail, il est impératif d’utiliser des plateformes individuelles, avec un garde-corps et des anneaux anti-chutes, pour les plus hautes d’entre elles. À noter que les PIRL (Plateformes Individuelles Roulantes Légères) permettent de travailler sur un plancher pouvant atteindre jusqu’à 1,50 mètre, quand les PIR peuvent aller jusqu’à 2,50 mètres.
Légères et compactes, elles sont aisément transportables et peuvent être repliées sans être démontées, pour la plupart des modèles. Elles sont parfaitement adaptées pour les petits chantiers — notamment en intérieur. À l’image de la plateforme T-Rex de 5 marches de Duarib, permettant de travailler jusqu’à 3,20 mètres ou la plateforme spécial escaliers « Dahu » pour gérer les dénivelés jusqu’à 630 mm (4/6 marches).
La sécurité des différents types d’échafaudages
Les échafaudages roulants permettent de travailler à une hauteur pouvant atteindre 12 mètres. Contrairement au PIR-PIRL, la structure est adaptée, pour accueillir plusieurs personnes en même temps, ce qui en fait une solution parfaite, pour les travaux de courte durée ou de moyenne envergure. Par exemple, ils sont particulièrement utilisés pour les travaux de peinture, rénovation et pour accéder à la toiture, à l’image du Généris 300de Tubesca-Comabi. Répondant aux normes de stabilité et de solidité (NF EN 1004-1 et NF 96), ils doivent aussi satisfaire les exigences de « Montage et Démontage en Sécurité » (MDS) réclamant une personne formée à cette opération.
Les échafaudages fixes ou de pieds correspondent davantage à des chantiers de grande ampleur et/ou de longue durée. Proposant simultanément plusieurs postes de travail, ils aident aussi à l’acheminement du matériel. La stabilité et la solidité de ces structures sont assurées par la conformité aux normes NF EN 12810-1 et 2, ainsi que la NF EN 12811-1 à 3, à l’image du lot de 60 m² de Dacame.
À noter qu’il existe aussi des échafaudages spéciaux (suspendu, pour passage étroit ou de grande largeur), qui réclament de choisir des modèles conformes aux normes de sécurité en vigueur.
Au-delà des impératives qualification et formation de votre équipe, vous pouvez aussi envisager la pose de filets anti-chutes, pour la protéger sur un toit. À défaut, en fonction de configuration ou du type de travail à réaliser, vous pouvez l’équiper, individuellement, de dispositifs spécifiques, comme un harnais de sécurité, un système antichute et un dispositif d’ancrage…